Comme l'an passé, je me suis rendu de nouveau cette année au sympathique Salon de Binic, dans les Côtes d'Armor. Arrivée sur place à 12 h 30, j'ai retrouvé Gambadou. Nous avons commencé par déguster des crêpes dans un charmant retaurant donnant sur le port "La maison de Léa".
Après avoir bien mangé et bien papoté, nous avons fait le tour d'une petite exposition consacrée à Hugo Patt. Puis, après un rapide tour du salon, nous avons enchaîné les tables rondes.
La première était consacrée à "La BD, un média de reportage" avec Emmanuel Lepage, Virginie Ollagnier et Olivier Jouvray (tous trois co-fondateurs, avec d'autres, de la revue Dessinée). Il a donc été question de la revue Dessinée, sa création, son contenu, sa cible... J'ai trouvé la démarche passionnante. Me mettant peu à peu à la BD, je me demande si je ne vais pas finir par m'y abonner, à cette revue...
Emmanuel Lepage (très agréable à écouter), nous a parlé de ses reportages (Tchernobyl, les terres australes...). Il nous a livré quelques anecdotes sympathiques. Une fois lancé, il est intarissable sur son métier.
N'hésitez pas à cliquer sur les photos pour les agrandir.
La deuxième table ronde réunissait Brigitte Giraud, Jean Rouaud et Bjorg Larsson sur le thème "Un prix littéraire, quel impact sur le travail de l'écrivain". Ils ont tous trois raconté leurs expériences de prix littéraires, se "lâchant" un peu pour décrire la petite cuisine (pas très digeste) de ces prix.
Dans la troisième (et dernière table ronde) à laquelle nous avons participé, le thème était le suivant : "Est-ce que ces livres nous dérangent". J'ai beaucoup aimé écouter Fabienne Juhel s'exprimer sur l'originalité de son oeuvre. Philippe Jeanada m'a un peu énervé en critiquant l'ouvrage de Jean-Luc Seigle "Je vous écris dans le noir" que j'ai tant aimé. Nadine Monfils, que ne je connaissais pas, n'a pas la langue dans la poche mais je ne suis pas certaine que ses romans soient faits pour moi.
La journée (vraiment très sympa) a passé trop vite. L'an prochain, j'essayerai de m'organiser différemment.
Le ressenti de Gambadou sur cette même journée (ici)