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Un extrait :
"On quitte l'école pour la fac, la fac pour un boulot et l'ère des profs prend fin et le temps détricote ce qui a été cousu. Mais un jour, en vieillissant, on s'aperçoit qu'au fond, le canevas est intact, et on se demande quel professeur en est responsable, qui a le plus compté, qui a été décisif. Un piton émerge des limbes, un relief pointu où raccrocher son enfance, son parcours, sa vie. Pourtant, ce n'est pas un homme seul mais une équipe de saltimbanques, une vraie troupe de théâtre, à l'affiche pendant plusieurs années, qui fabrique un adolescent et, parfois, façonne un homme".
Comme Proust avec sa madeleine, il suffit d'une odeur, d'un bruit ou d'un geste pour que des souvenirs, en apparence insignifiants, en fassent resurgir d'autres des années plus tard. Pourquoi se sont-ils imprimés dans nos mémoires plutôt que d'autres ? C'est la magie de l'enfance.
En mettant bout à bout ses souvenirs, l'auteur reconstitue le puzzle de sa jeunesse. A chaque chapitre correspond un moment retrouvé, ému ou joyeux. L'auteur met en lumière une époque, les années 80, mais tout le monde peut s'y retrouver. Il est question du premier baiser, des professeurs qui ont comptés, des rapports entre frères et sœurs...
J'ai imaginé les lieux de vie de l'auteur, les membres de sa famille, son chien Raspoutine (il m'a fait pleurer, ce chien...). Certains souvenirs de l'auteur ont fait écho à mes propres souvenirs. Une douce nostalgie m'a accompagnée durant cette lecture, me faisant quitter à regret l'ambiance de ce premier roman, aussi attachant que réconfortant.
Une réussite !
D'autres avis (enthousiastes également) : Leiloona - Keisha - Clara - Gwenaëlle
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Merci à Babelio