
Le samedi 3 juin, j'ai fait une virée à Saint-Malo à l'occasion du salon international du livre "Etonnants voyageurs". C'est un rendez-vous que j'apprécie, bien que je ne sois pas totalement satisfaite de ce salon. Le cadre est magnifique, le programme très alléchant mais il y a beaucoup, beaucoup de monde. Les files d'attente sont interminables pour les conférences et même en attendant une heure, vous n'avez aucune assurance d'avoir une place. Pour que l'attente soit raisonnable, il faut privilégier les rencontres avec les auteurs peu connus ou les rendez-vous excentrés du bâtiment principal.
Cette année, ma camarade de salon était Enna. Nous avons passé ensemble une journée très agréable. Voici quelques moments forts de notre journée :
Nous avons commencé par une rencontre avec la romancière Négar Djavadi. Nous avions fait ce choix car nous avons toutes deux aimé la version audio de "Désorientale". Nous sommes sorties ravies de la rencontre, qui nous a apporté un éclairage intéressant sur le parcours de cette femme qui a quitté l'Iran avec sa famille dans les années 1970, pour des raisons politiques. Elle a trouvé refuge en France, entamant une vie d'exilée.
Après un sandwich et une bonne glace en compagnie de Fleur, nous avons rejoint le "Café littéraire" pour une rencontre avec Luis Sepulveda, l'auteur du Best seller "le vieux qui lisait des romans d'amour".
Parmi les autres moments sympathiques de la journée, il y a eu notre tour du salon et l'échange avec un Dany Lafferière très abordable. Par miracle, au moment où nous sommes passées sur le stand de Zulma, il était seul.
Nous avons également apprécié notre une discussion avec l'éditeur du "livre qui parle".

L'an prochain, j'y retournerai probablement. Ne serait-ce que pour le cadre. Je tenterai peut-être le lundi. Apparemment, il y a moins de monde.


Côté film, j'ai vu "Marie Francine", de (et avec) Valérie Le Mercier.
L'histoire est celle d'une femme de 50 ans qui se fait plaquer par son mari et n'a d'autre choix que de retourner vivre chez ses parents.
Après de nombreux déboires, le vent fini par tourner pour la quinqua, grâce à l'homme qui croise sa route (joué par Patrick Timsit)
"Marie Francine" est un film sympathique et amusant, dans l'air du temps, mais qui n'est pas incontournable.
Sinon, en juin, j'ai passé une semaine de vacances tranquilles à la maison. J'avais besoin de repos. Au programme : balades, lecture, grasses matinées... Vivement les prochaines.
Le mois s'est terminé par une triste nouvelle : la disparition d'une grande dame, Simone Veil, dont j'avais lu la biographie en 2008. J'ai toujours été fascinée par cette femme, que j'admire infiniment.
Voici le lien vers mon billet de l'époque : http://www.sylire.com/article-18969283.html
