
Fayard - 291 pages - août 2017
L'histoire se passe quelque part au fin fond de la région minière des Appalaches, Les personnages que dépeint l'auteur sont drogués, alcooliques et marginaux. L'individu le plus marquant, nommé Arnett, est un dangereux sociopathe. Il vaut mieux éviter de croiser son chemin, sous peine de graves ennuis. C'est pourtant ce que va faire Léon, quand il se fait plaquer par sa petite amie Jenifer. Cette dernière n'a rien trouvé de mieux que de se mettre à la colle avec le sociopathe. Léon va tenter de la soustraire des griffes du fou furieux qui, bien entendu, ne l'entend pas de cette oreille. Le hic, c'est Jenifer n'est pas nette non plus. Le trio va se trouver embarqué dans une descente aux enfers à laquelle nous assistons, épouvantés. Pendant ce temps, Jonas, un ami de Léon, joue du bluegrass dans le bar du coin. Il s’inquiète de plus en plus pour Léon, qu'il n'a pas vu depuis un certain temps...
Ce roman est assez éloigné de ce que je lis habituellement mais comme Antigone l'avait sélectionné pour les matchs de la rentrée de Price Minister, et que nous en avions parlé ensemble, j'ai eu envie de le découvrir. L'histoire racontée par Lee Clay Johnson met bien dans l'ambiance de ces contrées reculées des Etats-unis où celui qui est sobre du matin au soir fait figure d’exception. Ce n'est pas un roman de tout repos : hard sexe, cuites mémorables, règlements de compte, meurtres. Heureusement, la country-music jouée dans les bars met un peu de baume au cœur. Je ne vous dirai pas je suis prête à renouveler ce type de lecture immédiatement mais je ne regrette pas d'être sortie des sentiers battus. L'auteur est sans nul doute talentueux car il a réussi à me faire (presque) aimer ce roman alors que je suis pourtant une "âme sensible".
Un premier roman, noir de chez noir...
Merci aux Editions Fayard

En septembre, c'est le mois américain, chez Titine