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Alma Editeur - 217 pages - août 2020
La quatrième de couverture :
"« Odessa. On ne sait pas trop quand. Plus tard, mais pas très tard. Odessa, mais cela aurait pu être ailleurs. Une chose est sûre : là vit Ossip Ossipovitch, le grand écrivain national. Bien qu’il se soit toujours refusé à publier, son œuvre immense circule, on ne sait trop comment, parmi les Odessites qui en récitent, racontent et redisent les mille aventures, les mille exploits.
J’ai longtemps vécu à Odessa. J’ai fréquenté ou cru fréquenter Ossip Ossipovitch et les cercles auxquels il appartenait. J’ai entrepris ici de mettre par écrit certaines des bribes de son œuvre qui m’ont été transmises.
Lectrice, lecteur, il m’a paru important qu’elles arrivent jusqu’à toi qui n’as pas eu la chance de participer au soulèvement puis à la grande insurrection. Puisses-tu tirer grands fruits de son enseignement. »
Dans cette fable politique, la fantaisie, le burlesque et la poésie se jouent de la fin du monde. Face aux cyniques raisons d’Etat, la révolte est possible et désirable, qui redonnerait beauté et sens à la vie. Une variation sur les Nuits debout, à la mode odessite."
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Quand je me suis installée sous la couette pour parcourir les premières pages de ce roman, j'espérais être happée par l'histoire. Je savais qu'Antigone n'avais pas apprécié cette lecture mais qu'en revanche l'irrégulière avait été séduite. De quel côté allais-je pencher et surtout allais-je réussir à me détacher de leurs avis pour constituer le mien ?
Hélas, je ne suis pas parvenue à entrer dans l'univers de ce roman. Je n'ai pas réussi à m'intéresser à Ossip Ossipovitch, grand écrivain national dont les textes circulent sous le manteau mais que personne n'a vu. Je dois pourtant admettre que le style de Marie Baudry est intéressant. Ses phrases sont fluides et la façon dont le narrateur s'adresse au lecteur aurait pu me donner envie d'en savoir plus sur les habitants d'Odessa et sur l'insurrection mentionnée dans la quatrième de couverture. Oui, mais voilà... le côté absurde de cette fable m'a laissée sur le bord de la route et j'ai senti la panne de lecture se profiler à l'horizon.
Faible que je suis, j'ai lâchement abandonné ce livre pour en commencer un autre...
Antigone a été plus courageuse que moi (mais tout aussi déçue)
l'irréguière , en revanche a aimé sa lecture : "un premier roman plein de charme, très original, très riche du point de vue des questionnements qu’il soulève, et qui ravira les curieux "
Aurez-vous envie de vous faire votre propre avis ?
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