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Faubourg Marigny - mars 2021 - 524 pages
Traduit de l'américain par Typhaine Ducellier
Lilly a quitté Blackwood Manor de force quand elle était enfant, Julia de son plein gré à l'adolescence. Nous sommes en 1930 quand commence l'histoire et 1950 quand elle se termine. Deux histoires, deux décennies et un lieu commun : une propriété dans l'état de New York appelée "Blackwood Manor". Quel est le lien entre les deux histoires ? C'est ce que nous découvrons au fil du roman, sachant qu'un secret de famille nous est dévoilé à la toute fin.
Une grande partie du roman se déroule dans milieu du cirque. Ellen Marie Wiseman nous décrit un univers où la violence envers des animaux est monnaie courante. C'est aussi l'époque où l'on exhibe ceux qui ont le malheur d'être nés différents. Le cirque achète parfois à des parents peu scrupuleux des enfants qu'ils exploitent comme bêtes de cirque. Lilly n'est pas comme les autres enfants. Vous devinez son destin.
Sur l'univers du cirque, j'avais lu et beaucoup aimé, il y a quelques années "De l'eau pour les éléphants" de Sara Gruen. Je ne suis pas aussi enthousiaste sur "La vie qu'on m'a choisie". Les pages de ce pavé se tournent toutes seules mais j'attends plus d'un roman. Quand on lit beaucoup, on devient exigeant tant sur le fond que sur la forme. La construction est très classique. Un chapitre est consacré à l'une des filles, le suivant à l'autre. L'écriture est assez plate et le secret de famille se devine assez vite. Je suis sans doute un peu trop sévère avec ce roman qui a de très bonnes critiques sur Babelio. Il a visiblement trouvé son public.
Vous trouverez d'autres avis sur ce livre ici
Lu dans le cadre d'une opération "Masse Critique" organisé par Babelio".
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