Le serpent à plume 2011 - traduit du danois par Catherine Lise Dubost - 230 pages
Bente est une femme d’une quarantaine d’années dont on comprend dès le début du roman qu’elle a tout plaqué sans réfléchir à ce qu’elle allait désormais faire de sa vie. Elle a atterri par hasard sur un banc, dans un village de bord de mer insignifiant. Par chance, un jeune couple devinant sa détresse, l’a recueillie comme on recueille un chien abandonné. Les deux jeunes gens, Cocotte et Johnny, mènent une vie simple, se satisfaisant des petits bonheurs du quotidien. Auprès d’eux Bente se rend utile, sa requinque et reprend goût à la vie…
J’ai lu ce livre au bon moment, durant une semaine de travail très chargée. Fatiguée, je n’aurais pas eu le courage de me plonger dans une lecture qui demandait un gros effort. Il me fallait un texte facile et si possible qui me détende. « Chienne de vie » est tombé à pic. Quel bonheur de retrouver chaque soir Bente, Cocotte et Johnny. Il ne se passe pas grand-chose dans ce livre. Il est question de la vie quotidienne de gens ordinaires, des petits bonheurs auxquels ils s’accrochent en dépit des aléas de la vie. Ce sont des gens sympathiques et foncièrement bons, qu’on a plaisir à suivre l’espace de quelques petites heures dans leur existence tranquille.
Un bon petit roman réconfortant.
Les avis (tout à fait en phase avec les miens) de : George - Antigone ,
celui de Cathulu (qui est passée à côté) et celui de Keisha (pas vraiment emballée)