Editions de L'Olivier - 236 pages - 2011
Dans un quartier chic au bord de la bord de mer, quelque part en Amérique du Sud, les propriétaires d’une superbe villa ont reçu une visite peu banale. Durant leur absence, des intrus se sont installés dans leurs murs et sont repartis, sans rien dérober.
Le commissaire Taïbo, chargé de l’enquête, tombe sous le charme de la maîtresse de maison, une jolie quadra s’appelant Vida. Bien vite l’enquête le mène sur les traces Paloma, la fille des propriétaires de la villa. On découvre qu’elle a fui la maison familiale, ne supportant pas la vie bourgeoise de ses parents. Vida ne se remet pas de l’absence de sa fille. D’origine modeste, elle ne s’est jamais vraiment adaptée à la vie oisive et sans relief qui est la sienne depuis son mariage. Les moments passés avec le commissaire lui font entrevoir d’autres possibles. Quant à la jeune Paloma, elle s’est choisie une toute autre vie que celle de sa mère…
Ce qui fait le charme de ce livre ne se trouve pas vraiment dans l’histoire, presque banale. Une histoire de couple, de relations mère-fille, de crise de milieu de vie… Mais il y a dans la façon de raconter ces existences, une originalité, un ton particulier. Nous ne sommes pas dans le conte, mais pas tout à fait non plus dans le réel. Tout est plausible mais un peu « à coté ». Je pense notamment aux lieux, non définis et un peu mystérieux. Le village d’Irigoy, par exemple est assez étrange. Il s’agit du village natal de Vida, également celui du compagnon de sa fille…
Il est question principalement dans ce livre, de la liberté que chacun peut s’offrir, s’il est prêt à quitter sa petite vie tranquille pour une vie plus risquée. Les vies d’oiseaux se méritent…
Une lecture agréable, qui m’a donné envie de lire d’autres ouvrages de l’auteur.
Les avis de Clara - Gambadou - Géraldine (et plein d'autres !)
12/14
Lu pour le Prix Cézam 2012