13 décembre 2012
4
13
/12
/décembre
/2012
20:17

Nous sommes dans les années 50. Une jeune provinciale (Déborah François) rêve de devenir secrétaire. Elle tente sa chance chez un jeune et bel assureur (Romain Duris) et réussit à rafler le poste alors que de toute évidence elle n'a pas les qualités requises. Pourquoi se fait-elle embaucher dans ce cas ? Pour sa fraîcheur et son physique (sans aucun doute) mais surtout parce qu'elle a un don qui fascine l'assureur : elle tape à la machine plus vite que son ombre.... Pour la jeune Rose (poussée par son patron qui se transforme en entraîneur de haut niveau), c'est le début d'une aventure aussi loufoque que stimulante : tenter de devenir la championne du monde de vitesse dactylographique.
J'ai adoré remonter le temps pour débarquer dans les années 50, le temps d'un film. La guerre vient de se terminer, elle a laissé des traces mais aussi l'envie de rattraper le temps perdu. La femme tente de s'émanciper mais on sent qu'elle a encore du chemin à parcourir. Un exemple : l'assureur appelle Rose "mon chou" sans que cela ne choque qui que ce soit ! Quant au métier de secrétaire il a sacrément évolué (et ce n'est pas un mal).
Autre intérêt du film : son dynamisme. Les compétitions de vitesse dactylographique se regardent comme des compétitions sportives. C'est amusant et euphorisant.
Bref, c'est un film orginial, drôle et furieusement romantique !