The Menthol House - 2012 - 197 pages
Elle s'appelle Lucille et vient tout juste d'avoir 18 ans. Elle a fui le domicile familial avec l'idée de couper le cordon familal et très vite a fondé sa propre famille. On comprend qu'elle ne maîtrise pas complètement son existence, prisonnière d'une maladie mentale. Cette maladie, incontrôlable quand elle ne se soigne pas, fait d'elle un être sensible et créatif quand elle n'est pas sous camisole chimique. Son mari encourage ses talents de sculpteur mais ne peut la laisser sans soins, notamment parce qu'elle se montre alors incapable de s'occuper de leur jeune enfant...
Je vous ai résumé l'histoire de façon ordonnée (enfin, je l'espère !) mais l'intérêt et la qualité littéraire de ce roman est justement que le récit n'est ni linéaire, ni organisé. Anne Calife se met dans la tête et dans la peau de lucille, mêlant le réel et le délire. Nous voyons le monde par les yeux de Lucille et partageons son univers et ses angoisses. Le récit est très prenant et se lit comme un thriller. De temps en temps, la romancière donne la parole au mari ou à la voisine, nous permettant, l'espace de quelques pages, de reprendre notre respiration et de porter un autre point de vue sur l'histoire. J'ai juste un petit bémol à formuler sur la crédibilité d'un épisode (pour ceux qui ont lu le livre : je veux parler de ce qui s'est passé au zoo).
Un bon roman, original et prenant.
L'avis (enthousiaste également) de Gambadou
Loo 10/03/2013 16:02
sylire 10/03/2013 21:21
Alex-Mot-à-Mots 03/03/2013 13:59
sylire 03/03/2013 20:08
Géraldine 02/03/2013 21:43
sylire 03/03/2013 20:09
antigone 28/02/2013 16:19
sylire 28/02/2013 21:42
bladelor 26/02/2013 12:34
sylire 26/02/2013 22:49